Le 12 février, journée nationale de deuil en Haïti

Le gouvernement haïtien a décrété le 12 février journée nationale de deuil en mémoire des centaines de milliers de victimes causées par le tremblement de terre du 12 janvier, a déclaré mercredi le ministre de l'Intérieur Paul-Antoine Bien-Aimé.

Selon le dernier bilan officiel fourni par les autorités gouvernementales haïtiennes, cette catastrophe a fait 217.000 morts en Haïti.

"Le gouvernement avait annoncé un mois de deuil du 17 janvier au 17 février, la journée du 12 février est décrétée journée nationale de deuil pour permettre aux fidèles de toutes les religions de rendre hommage aux victimes", a déclaré M. Bien-Aimé lors d'un point de presse.

La cérémonie oecuménique se tiendra de 9H30 à 12H00, à Port-au-Prince et sera retransmise sur les radios et les télévisions de tout le pays.

Des écrans géants devraient être placés à proximité des campements de sinistrés pour permettre aux personnes déplacées de prendre part à la cérémonie.

Des leaders religieux haïtiens, catholiques, vaudouisants, musulmans et protestants ont pour leur part invité les Haïtiens à observer trois journées de jeûne les 12,13 et 14 février afin de "consacrer Haïti au Créateur". (belga)

HAÏTI- LA PRIÈRE DE L'ÂME

LA PRIÈRE DE L'ÂME

Je suis la rosée, je suis le vent
Je suis la sève qui se répand
Une fleur qui renaît au printemps
Une aile attachée à la tienne
Je suis l’amour qui coule en fontaine
Je suis les mots de votre prière
Je suis l’infini sans la terre
Je suis l’enfant, je suis la mère

Priez pour moi, je suis toujours là
Priez le ciel qui m’ouvre les bras
Sachez que la mort n’est pas un adieu
Elle n’est qu’un long baiser de feu
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait
Je suis plus vivant que jamais
Pour que mon âme repose en paix
Dans votre cœur où je renais

Je suis la rosée je suis le vent
Je suis la sève qui se répand
Une fleur qui renaît au printemps
Une aile attachée à la tienne
Je suis l’Amour qui coule en fontaine
Je suis les mots de votre prière
Je suis l’infini sans la terre
Je suis l’enfant, je suis la mère

Il n’y a plus de jours sans toi
Ni de silence au fond de moi
Non la mort n’est pas un adieu
Elle n’est qu’un long baiser de feu
Pour recevoir plus de tendresse
Et de vertus que de richesses
Il faut savoir donner l’amour
Du premier jusqu’au dernier jour

Priez pour moi, je suis toujours là
Priez le ciel qui m’ouvre les bras
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait
Je suis plus vivant que jamais
Et Continuez toujours d’aimer
Non la mort n’est pas un adieu
Elle n’est qu’un long baiser de feu
Qui unit la terre et les cieux

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