Le changement d'heure biannuel n'a qu'une incidence très limitée sur l'horloge biologique humaine, a indiqué Daniel Neu, responsable du laboratoire de sommeil du CHU Brugmann, contacté jeudi par l'agence Belga.
"La réaction dépend d'une personne à l'autre, car l'horloge biologique est variable, mais elle est également souple, et à ce titre, elle s'accommode généralement assez bien d'un changement d'heure", a précisé le docteur spécialisé dans la problématique.
"Pour certaines personnes très sensibles, il faut dix jours à deux semaines pour digérer la variation, qui peut être comparée à l'effet d'un léger décalage horaire subi lors d'un voyage", a-t-il encore souligné.
Selon lui, les enfants sont moins touchés que les adultes car leur horloge biologique est encore plus souple. "Il n'y a jamais de rush dans nos consultations à ces périodes, ce qui prouve bien que l'incidence du phénomène est minime et ne perturbe pas les personnes. C'est un compromis sociétal dont tout le monde s'accommode", a-t-il conclu.
Dans la nuit de samedi à dimancheNous passerons dimanche matin à l'heure d'hiver, ce qui signifie que nous reculerons nos montres d'une heure. En effet, à trois heures du matin, il sera deux heures. Nous passerons ainsi de GMT+2 à GMT+1.
Le passage à l'heure d'hiver se déroule chaque dernier dimanche
d'octobre. (belga)