Condamné pour l'envoi d'un mail annonçant une bombe au G20

Un homme de 47 ans a été condamné vendredi à Blois, dans l'ouest de la France, à quatre mois de prison avec sursis pour diffusion de fausse information et usurpation d'identité, après avoir envoyé un mail à la présidence de la République menaçant d'une bombe au G20.
L'homme, qui réside chez ses parents, a envoyé mercredi depuis l'ordinateur de la maison familiale un mail à l'Elysée dans lequel il disait: "Demain jeudi, une bombe va sauter au G20 à Cannes, salut salopard".

Le courrier électronique était signé du nom d'un ancien camarade de classe, ex-rival amoureux à l'école.

L'homme, qui a des "difficultés" comme l'a dit pudiquement le tribunal, "n'a pas la lumière à tous les étages", a plaidé son avocat qui a précisé que "son acte n'est pas politique", l'homme ayant seulement l'intention de nuire à son ex-rival.

Mais la blague a tourné court: selon le tribunal, le parquet anti-terroriste de Paris, la direction anti-terroriste de la police judiciaire de Paris ainsi que deux services de police ont été mobilisés.

Un coût chiffré en plusieurs milliers d'euros car les enquêteurs sont intervenus au domicile du signataire présumé, qui réside à Montpellier, dans le sud de la France, avant d'interpeller le véritable auteur jeudi.

L'auteur du mail a été jugé vendredi après-midi en comparution immédiate et a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et 500 euros d'amende. (belga)

04/11/11 20h54