prq35w Admin
Nombre de messages : 7031 Age : 68 Localisation : Avignon Emploi/loisirs : Bidouilleur Pro Humeur : Décapente Date d'inscription : 08/01/2008
| Sujet: Je suis raleur , j assume et j'aime ca ..... !!! Mar 10 Juil 2012 - 8:00 | |
| Râler de temps en temps, cela fait du bien, c’est même indispensable… à petites et bonnes doses.Cela évite de craquerDans les situations de tension (un conflit, une dispute, ou tout simplement un énervement contre un enfant, par exemple), maugréer évite le passage à l’acte. On peste (même fortement) pour éviter d’insulter, de laisser sortir des paroles blessantes. « Râler, c’est ma soupape. Sinon, je garde le truc sur l’estomac, je me sens mal, la colère grandit et, à un moment ou à un autre, ça sort. Mon entourage connaît le truc : si je grogne, c’est que l’orage est en train de passer. En fait, cela me permet de retrouver mon calme. Quand je me trouve dans cette situation, je sors de la pièce, je vais râler ailleurs. À pleine voix : “Quel con !” Et voilà, je peux revenir ». Exprimer tout haut son mécontentement, c’est aussi une voie (il y en a d’autres) pour éviter de ruminer et de sombrer dans un état dépressif. « Beaucoup de petits “ râlages” quotidiens ne s’expriment pas et on finit par s’empoisonner la vie tout seul, en remâchant. » Cela crée des liensRâler en groupe, cela rapproche, resserre les liens… à condition de le faire ensemble dans la même direction. D’une part, on assiste au phénomène du bouc émissaire, c’est-à-dire que le groupe se focalise sur une cause (ou une personne), un événement. C’est le « tous contre un ». On râle en groupe contre une situation, vécue difficilement, ce qui permet de retrouver une paix temporaire et une cohésion. Tous d’accord au moins pour n’être pas d’accord. D’autre part, l’émergence du « râlage » collectif peut constituer la première étape d’une prise de conscience qui débouchera peut-être sur une action concrète et constructive. En revanche, si les récriminations deviennent un mode d’expression, la question se pose d’en comprendre la raison et la nature. Est-ce l’expression d’un malaise relationnel, d’une mauvaise organisation du travail, des conditions de vie du groupe ? En tout cas, lorsque les grognements prennent le dessus, ils doivent être entendus comme un symptôme. Cela renforce notre sentiment d'appartenanceTout le monde le sait : les Français sont râleurs. Râler fait partie de notre patrimoine culturel. Pamphlets et libelles ont toujours couru parmi la population, et rien ne nous réjouit davantage que de nous livrer au célèbre exercice du café du commerce. Nos vedettes éternelles ont pour nom Louis de Funès, Lino Ventura, Jean Gabin, qui disait : « L’essentiel, c’est de râler. Ça fait bon genre. » Ainsi, nous nous sentons français ! À tel point que nous sommes une curiosité pour le reste de l’humanité : les Américains nous regardent, ébahis, habitués qu’ils sont à trouver des solutions sans râler, quant aux Balinais ou aux Japonais, c’est pour eux une attitude incompréhensible. Mais… cette particularité est l’une de nos fi ertés, comme un reste de l’esprit de 1789. Jean-Claude Kaufmann souligne la fragile limite entre « râlage » et contestation. « Du bougonnement au “Je suis contre”, il n’y a qu’un pas. » Cela permet d'exprimer son oppositionLe mécontentement exprimé (« Le directeur est un incompétent, il ne connaît pas l’histoire de l’entreprise », ou « Le prof nous donne trop de travail, on ne peut pas y arriver ») permet d’extérioriser un problème, de formuler une constatation de dysfonctionnement, voire une contestation d’ordre politique (« Ils ne vont pas nous entraîner dans cette réforme de l’enseignement »), première étape avant, éventuellement, de passer à l’action organisée. Les responsables syndicaux, les représentants du personnel, les militants politiques sont des râleurs efficaces. Cela permet aussi d’exprimer son individualité, de ne pas être dans le moule…. Un petit groupe d’anarchistes sympathiques l’avait bien compris dans les années 1980. Manifestant sous la pluie en criant « Mitterrand, du beau temps ! », ils obtinrent une franche rigolade de la part des badauds. Détournement qui permettait de mettre en relief l’inanité de certaines récriminations. Cela évite d'agir sans réfléchirGrogner un bon coup, après une dispute par exemple, permet de mettre à distance l’objet réel de la colère en déversant son humeur noire sur une autre cause. Ainsi, si je viens de me disputer avec mon compagnon, râler contre l’automobiliste qui me précède m’empêche de sauter sur mon téléphone pour lui annoncer une rupture définitive… et de m’en mordre les doigts une fois la colère retombée. | |
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jonquille moderatrice
Nombre de messages : 915 Age : 65 Localisation : chez moi au pays du rêve Emploi/loisirs : vivre! Humeur : souriante Date d'inscription : 14/07/2009
| Sujet: Re: Je suis raleur , j assume et j'aime ca ..... !!! Mar 10 Juil 2012 - 16:22 | |
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Ah la la! c'que j'aime pas les râleurs! Toujours en train de se plaindre. On dirait qu'y a qu'eux au monde, alors que moi.....
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aigue_marine Admin
Nombre de messages : 8712 Localisation : Nantes Emploi/loisirs : Aide-soignante Humeur : bonne, voire très bonne Date d'inscription : 09/01/2008
| Sujet: Re: Je suis raleur , j assume et j'aime ca ..... !!! Mer 11 Juil 2012 - 7:06 | |
| Râleur averti en vaut 2... | |
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him Admin
Nombre de messages : 1863 Age : 63 Localisation : clouange moselle Emploi/loisirs : dessinateur projeteur Humeur : bonne en general ,aqueuse a la piscine Date d'inscription : 20/04/2008
| Sujet: Re: Je suis raleur , j assume et j'aime ca ..... !!! Mer 11 Juil 2012 - 21:12 | |
| salut pour arriver a bon port , l'important c'est de partir râleur | |
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| Sujet: Re: Je suis raleur , j assume et j'aime ca ..... !!! | |
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