Le hérisson tout chaud de la Reine Margot
(anecdote historique)Au début de 1576, la Reine Margot promène dans les couloirs du Louvre des yeux enfiévrés et une mine défaite.
Elle n'en peut plus, le moindre frôlement de tissus sur la pointe de ses seins la fait gémir et le bas de son ventre lui rappelle à chaque instant qu'elle est seule depuis plus de trois mois. Son doigt l'a bien calmé un peu au début... mais ça ne peut suffire
Elle rêve toute éveillée de verges charnues et solidement dressées. Sa gorge s'assèche à l'évocation de glands veloutés puissamment dilatés et humidifiés par le désir. Elle se souvient de délicieux glissements. Son frère, le duc d'Alençon et son mari le roi de Navarre (futur Henry IV) ont conspiré contre son autre frère, Henri III. Ils ont même réussi à s'évader du Louvre.
Depuis on la retient prisonnière de crainte qu'elle les rejoigne. On la surveille jour et nuit. Elle qui n'a jamais manqué de sexes masculins en est privée depuis de longues semaines. Elle hurlerait rien qu'à imaginer les phallus qui gonflent les chausses de ses gardiens.
Surtout qu'elle se sait belle. La plus belle femme de France.
Et les hommes bandent pour elle. Tous les hommes, catholiques ou protestants, seigneurs et valets, blonds et bruns. Peu lui importe du moment qu'ils bandent.
Du moment qu'elle peut serrer dans ses mains leur dure virilité et tenter de la faire durcir encore plus. En respirer le parfum qui la chavire. En goûter la saveur sans pareille quand elle y promène ses lèvres et sa langue.
L'idée qu'une belle queue brûlante pourrait frôler (oh ! pas bien fort !) l'entrée de sa bouche lui laisse échapper une plainte. Le ventre lui brûle et palpite. Le frottement de ses cuisses l'une contre l'autre la met hors d'elle. "Sans doute écrit l'un de ses proches, aurait-on pu cuire un oeuf sur son hérisson tant celui-ci était chaud et ardent".
Cependant elle parvient à informer le Duc d'Alençon, son frère de son état. Contre son aide, elle lui promet tout ce qu'il désire. Et ce que désire pardessus tout François d'Alençon, c'est sa soeur Marguerite ! Par pure politique, leur mère Catherine de Médicis, persuade Henri III de laisser partir Margot avec elle en ambassade pour tenter d'amadouer Alençon. En effet une alliance entre lui et Henri de Navarre serait très dangereuse pour la couronne de France.
C'est décidé ! .Au soir de la première journée de négociations entre Catherine de Médicis, Margot et François, la soeur s'en va retrouver le frère dans sa chambre. Le duc d'Alençon n'est ni très beau, ni très intelligent. Il a d'autres qualités. Il est très endurant et remarquablement membré. Malgré l'épaisseur de murs du château de Chatenay, personne ne peut ignorer que la belle Margot a hurlé sa jouissance à sept ou huit reprises. Un chroniqueur rapporte "que tout le linge était à tordre".
Le lendemain matin, malgré des yeux un peu battus, Marguerite de Navarre affiche une mine éblouissante. Le prodigieux appétit de son "hérisson" vient d'éviter une guerre civile.