ne hypothèse souvent évoquée pour expliquer les disparitions dans le Triangle des Bermudes est celle des flatulences océaniques.
Ce terme désigne des émissions sous-marines de gaz (méthane) qui diminuent fortement la densité de l’eau jusqu’à provoquer une perte de flottabilité. Ce gaz, une fois relâché dans l’atmosphère, présenterait aussi des dangers pour l’aviation.Les hydrates de méthaneL’hydrate de méthane est un composé organique naturellement présent dans les fonds marins. Appelé familièrement « glace qui brûle », ce composé glacé est inflammable : il s'agit en effet d'une fine « cage » de glace dans laquelle est piégé du méthane issu de la décomposition de matière organique relativement r récente (par rapport à celle qui a donné le pétrole et le gaz naturel) effectuée par des bactéries anaérobies.
Petit morceau d'hydrate de méthane brûlant
La stabilité des hydrates de méthane est obtenue dans des conditions de pression et température précises. Lorsque ces conditions ne sont plus remplies, le gaz est libéré en très grande quantité.
Eruption d'hydrate de méthane sous une plate-forme
Le personnel doit être évacué par les airs, et la plate-forme peut couler
Si un navire se trouve par malchance à cet endroit pendant une
éruption, il se retrouve dans de l'eau "gazeuse" et ne flotte plus - il coule alors à pic en raison de la flottaison qui s'en trouve diminuée.
Cette force de flottaison, ou poussée d’Archimède, équivaut au poids du volume d'eau déplacé (sous la ligne de flottaison du navire). Si du méthane est mélangé à l’eau, la densité équivalente est diminuée donc le poids de l'eau déplacée aussi. Le navire s’enfonce dans l’eau et finit par couler s'il s'enfonce au-delà de la limite de la coque.
De plus, il a été expérimenté qu'un faible taux de méthane dans l'air (de l'ordre de 1% à 3%) est suffisant pour étouffer le moteur à piston d'un avion. Ceci expliquerait la disparition de quelques avions dans cette zone : ils seraient passés à travers une nappe de méthane émanant de la mer.
Par contre, nous ne connaissons pas l’effet sur un turboréacteur ou un turbopropulseur d’une faible concentration de méthane dans l’air.
Evidement, si la concentration de méthane dans l’air est trop
importante, c’est l’explosion assurée.
Mais
l’erreur humaine est-elle a écarter ?
Nous saurons ça la prochaine fois !