Justice Livingstone réclame justice. Ce Britannique affirme avoir été tasé à plusieurs reprises parce qu'il transportait une arme en plastique dans sa mallette.L'incident a eu lieu le 15 novembre dernier dans un train à Norwood dans le sud de Londres au Royaume-Uni. Les policiers ont été appelés de toute urgence parce qu'un homme armé était monté dans le train. Les quatre agents seraient alors montés à bord du train et auraient demandé au suspect, Justice Livingstone, de montrer ses mains, ce qu'il aurait refusé de faire. C'est alors qu'ils auraient utilisé leur taser.
"L'homme a, en effet, été tasé plusieurs fois", avouent les policiers au Guardian. "Mais on aurait dit que ça n'avait aucun effet sur lui". Finalement, les agents auraient réussi à "maîtriser" l'individu et l'auraient fait descendre du train.
Une autre versionMais la version de Justice Livingstone diffère totalement de celle des policiers. Selon lui, il était en train de lire son journal lorsque quatre policiers ont pris d'assaut le wagon où il se trouvait. "Un homme près de moi à lever les mains et a dit
je n'ai rien fait. Tout le monde a commencé à quitter le wagon alors j'ai fait de même et j'ai pris mes affaires et je suis parti", explique-t-il. Mais un policier lui a ordonné de s'asseoir et d'ouvrir sa mallette. C'est là qu'ils auraient découvert l'arme factice, un jouet qu'il comptait offrir à son fils, selon ses dires. "Quand ils ont vu le pistolet, ils ont utilisé le taser", dit-il.
50.000 voltLes armes taser envoient 50.000 volt à chaque décharge et selon livingstone, les policiers l'auraient tasé à neuf reprises et ce malgré qu'il était déjà allongé sur le sol. "Ils ont frappé à trois reprises dans ma tête mais aussi dans mon torse et sur mes bras.
L'homme a été transporté à l'hôpital où il a été placé dans un service psychiatrique. Il a ensuite été libéré après une ordonnance du tribunal.
Pour Justice Livingtsone, ce qu'il s'est passé ce jour-là est une bavure. L'homme affirme n'avoir jamais eu de problèmes mentaux. Il a donc décidé de réagir en expliquant son histoire et en postant des photographies de ses blessures sur Facebook. (CB)